MissTic Brocéliande
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Lumina
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Lumina


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MessageSujet: Informations   Informations Icon_minitimeVen 18 Juil - 14:29

Informations Tarot-10


Historique

L'histoire du Tarot est en train de s'écrire. Selon les traces documentaires existantes les plus anciennes, il y a parmi les jeux de tarots dits de Marseille celui de Jean Noblet qui apparaît vers 1650, celui de Jean Dodal vers 1701 et celui de Nicolas Conver en 1760. Le plus ancien Marseille, le Noblet, date donc du XVIIe siècle. Mais il y a plus ancien encore. Bien des thèmes se retrouvant sur les lames de ces divers jeux figuraient déjà sur les cartes enluminées de Visconti et de Charles VI et leur sont antérieurs puisqu'ils datent du milieu du XVe siècle. À défaut d'en avoir trouvé d'autres plus anciens, ces "tarocchi" italiens sont considérés aujourd'hui comme les premiers tarots.

De nombreuses thèses différentes et souvent contradictoires concernent l'histoire du Tarot de Marseille. Elles en situent l'origine avant la fabrication de ces œuvres d'art italiennes du XVe siècle. Elles ont toutes en commun de voir dans le Marseille le Tarot originel, un proto Tarot qui prédaterait ces jeux trouvés dans le nord de l'Italie, en Lombardie. Plusieurs pistes ou sources se croisent, selon qu'on considère le Tarot de Marseille comme un jeu de cartes, un objet historique médiéval ou un outil dédié à la divination, ce qu'il pourrait bien être tout à la fois.

Les historiens, autodidactes ou universitaires, des jeux de cartes ne s'accordent donc pas. Certains postulent qu'il aurait existé dans l'Antiquité des jeux de cartes divinatoires en Égypte, comme ce mythique tarot égyptien ou « livre de Thot », très proche du Tarot de Marseille selon eux (rien de semblable n'a jamais été trouvé par les archéologues) et en Grèce, amenés, a-t-on dit souvent, par les gitans (qui étymologiquement signifie venant d'Égypte), peuple d'origine indienne. Cette culture des cartes divinatoires pourrait donc être originaire d'Inde, bien que les jeux de cartes eux-mêmes seraient originaires de Chine. Ils auraient transité en Europe par le biais des Arabes sous le nom de naibis.

Concernant les arts divinatoires semblables à la cartomancie dans l'Antiquité, auxquels les ésotéristes veulent rattacher le Tarot de Marseille (ce qui n'est pas établi historiquement), Cicéron signale, dans son De la divination, le tirage des « sorts » (des lamelles d'écorce avec des symboles) au temple de Fortuna à Péneste et Plutarque, à la fin du Ier siècle, se plaint dans ses Dialogues pythiques des charlatans qui hantent les abords des temples, qui proposent « aux femmes et aux valets » (sic) des oracles obtenus à partir de « tablettes » tirées au hasard. Une telle forme de divination populaire existait donc bien avant l'arrivée des premiers Gitans, ce qui fragilise la thèse si souvent affirmée d'une origine indienne ou passant par ces nomades lors de leur prétendu séjour en Egypte, qui relève du mythe. Cependant, après la chute de l'empire romain, il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour entendre parler de cartomancie - et pas encore avec le Tarot de Marseille -, d'abord en France semble-t-il, ces pratiques étant totalement absentes de tous les procès de sorcellerie. La doxa des ésotéristes, autodidactes et « tarologues » semble très loin des réalités historiques. Face à l'absence de preuves documentaires concrètes, ceux-ci proposent une mise en examen minutieuse du graphisme des lames du Tarot de Marseille.

Une thèse récente[1] voit dans les images du Tarot de Marseille la transposition d'éléments relevant de l'iconographie romaine liés aux cultes et rituels initiatiques de Bacchus. Son auteur pense y avoir décelé les indices d'une transmission historique datant du monde du théâtre de l'Antiquité tardive - sous le patronage de Dionysos-Bacchus - jusqu'au Moyen Age. Cette transmission se serait faite par le truchement de professionnels itinérants du spectacle populaire, les anciens « bohémiens », suivant un chemin semblable, si ce n'est pas le même, qui mène de l'ancienne comédie atellane romaine (et osque auparavant) jusqu'à la commedia dell'arte où règnaient certaines marionnettes lyonnaises comme Polichinelle (anciennement Maccus).

Comme bien d'autres théories alternatives, cette approche bouscule les exégèses faites sur les allégories représentées dans les lames du Tarot de Marseille et prétend rendre caducs les commentaires et interprétations traditionnels du sens de ces images.

Une autre de ces approches met de l'avant l'hypothèse d'une création médiévale bénédictine du jeu.[2] Son promoteur, Rom, se base sur sa découverte d'un code dans le nom en français des lames du Tarot de Marseille de Nicolas Conver. Le jeu serait l'œuvre d'un regroupement de moines bénédictins dirigés par l'abbé Suger. Le groupe aurait agit secrètement dans le scriptorium de la basilique Saint-Denis au milieu du XIIe siècle. Ce travail aurait été réalisé en parallèle avec la réfection du célèbre bâtiment religieux qui est à la base de l'art gothique. Des éléments communs à la basilique et au jeu permettent d'étayer cette thèse qui a connu une large diffusion au début des années 2000. L'existence du code du Conver n'est pas remise en question. Les conclusions que Rom en tire ne font cependant pas l'unanimité.

Une autre théorie[3] intéressante développée par le cartier Jean-Claude Flornoy est celle de la "piste arménienne". Selon cette thèse, une fraternité de dessinateurs et sculpteurs de cathédrales romanes, des chrétiens français, auraient émigré suite à la fin de l'ordre du Temple vers la Cilicie (Petite Arménie). Ils y auraient créé le tarot et seraient revenus avec en Italie du nord vers 1375, chassés par les Mamelucks qui a cette date avaient envahi leur pays d'accueil. Le tarot serait donc la quintessence de la spiritualité des fraternités de constructeurs du moyen-âge, diffusée de nouveau à l'Europe entière depuis la Lombardie selon un mode opératif discret.

On trouve également une théorie dite du Lexique hébreux[4]. Elle suggère que le jeu a été conçu afin d'intégrer les 22 lettres de l'alphabet hébreu dans les images qui décorent les lames majeures du Tarot de Marseille. Comme le développement de sa théorie fait l'objet d'une mise en forme commerciale, le débat se fait surtout entre ceux qui se sont procuré le E-Book. La théorie a abondamment été réfutée. Et elle ne remet pas en question la théorie d'origine lombarde du jeu.

Un des éditeurs de jeu de cartes marseillais[5], soutient quant à lui que le jeu a été inventé à Marseille. Sa théorie fait intervenir les bâtisseurs de cathédrales romanes et le moine marseillais Cassien. L'auteur n'apporte cependant que bien peu d'éléments susceptibles d'étayer sa thèse.

De nombreuses autres théories, pas nécessairement exclusives, existent encore sur les origines du Tarot de Marseille et de son imagerie, comme celle de Daniel Rodes et Encarna Sanchez qui ont trouvé beaucoup de liens entre le Tarot et la philosophie des Cathares médiévaux. Toutes ces théories alternatives témoignent de la vitalité de la recherche en ce domaine. Le malaise persiste donc bien face à la théorie dominante d'une origine lombarde du Tarot.


Les différentes facettes du Tarot

Jeu initiatique

Il existe une forte ressemblance entre le tarot et le jeu de l'oie : il s'agit dans les deux cas d'un parcours initiatique. La présence d'une tête de mort en plein milieu du parcours – présence étonnante dans un jeu dit d'enfant – évoque l'arcane sans nom. Le joueur est soit :

le lecteur de ce jeu,
le pion du jeu de l'oie,
le Mat du Tarot (seule carte qui n'ait pas de numéro).

Les cartes racontent une histoire

Icône médiévale figurant de longues banderolesLes retables que l'on trouvait jadis dans les églises étaient structurés comme le sont les bandes dessinées aujourd'hui. Les longues banderoles (phylactères) sortant des bouches des personnages préfigurent les bulles modernes. Cette technique picturale permettait de transmettre aux fidèles un trait historique ou religieux, même aux illettrés.

Parcourir l'histoire du pion commence à la case/carte UN et les images se succèdent pour former une historiette où un Adam et une Ève donnent naissance à un troisième être qui un jour sera amené à réaliser un choix qui l'amènera vers différentes histoires.


Le Tarot comme outil de divination

C'est l'aspect le plus connu du tarot divinatoire. Même s'il est fort possible que les auteurs du Tarot aient conçu le jeu comme un outil de divination, il n'est pas du tout certain qu'ils aient eu recours à ce qu'on appelle aujourd'hui des tirages. La réflexion, la méditation sur les images, sur les devinettes du Tarot suffisaient peut-être à induire l'accès à un éventuel plan prophétique [réf. nécessaire].


Le Tarot comme outil psychanalytique

Alejandro Jodorowsky, reconnu comme un « éclaireur » dans sa pratique du tarot divinatoire, ne prétend pas réellement prédire l'avenir lorsqu'il tire les cartes, il s'agit plutôt d'exposer le patient (tant sur le plan conscient qu'inconscient) à divers symboles qui selon le tirage et son interprétation vont prendre un sens. Le tireur de cartes va inviter le patient à se pencher sur le tirage et lui donner conseil dans la réalisation de son proche avenir. On peut parler d'effet placébo et de mise en confiance mais la spécificité est surtout ce recours à l'imagerie pour analyser une situation. Selon Jodorowsky, ce tirage doit être réalisé dans une optique empathique et de manière désintéressée.


Le Tarot comme outil de spectacle

Le mentalisme fait appel aux caractéristiques du jeu de Tarot. Il est possible grâce à un jeu de Tarot habilement utilisé par un mentaliste de simuler une séance de voyance, de trouver une date de naissance ou faire de la lecture de pensée. Ces techniques font la part-belle à la psychologie et peuvent parfois être utilisées pour duper les spectateurs et leur faire croire qu'ils participent à une véritable séance.


Aspect & découpage

Contrairement à d'autres tarots divinatoires, ce jeu de cartes a un contenu iconographique médiéval. Certains traits sont malhabiles, les couleurs sont grossières et des fautes semblent apparaître : on lira une faute d'orthographe sur le mot « empereup », l'article La de l'expression « L'a Roue de Fortune » se voit ajouter une apostrophe, etc. Réfléchir à ces « erreurs » permet de prendre conscience que ces cartes peuvent offrir une richesse d'informations variant selon la lecture.


Les couleurs

Selon les éditions, on trouvera quelques différences entre les couleurs, en quantité et en teinte. Alors qu'à l'origine les cartes comportaient du vert, l'arrivée de l'imprimerie a réduit les couleurs à cinq, chacune illustrant un concept :

le rouge = l'activité
le bleu = la passivité
le noir = le mal, l’inconscient á transformer
la couleur chair = la vie, La matière.
le jaune = le mental abstract. les idées
l’orange = le mental concret
l’or = le divin. La lumière de l’esprit

Les Arcanes majeurs
Ils sont au nombre de 22 :

I. Le Bateleur
II. La Papesse
III. L'Impératrice
IV. L'Empereur
V. Le Pape
VI. L'Amoureux
VII. Le Chariot
VIII. La Justice
IX. L'Hermite
X. La Roue de Fortune
XI. La Force
XII. Le Pendu
XIII. Arcane sans nom
XIV. Tempérance
XV. Le Diable
XVI. La Maison Dieu
XVII. L'Étoile
XVIII. La Lune
XIX. Le Soleil
XX. Le Jugement
XXI. Le Monde
sans numéro. Le Mat


Les 22 Arcanes majeurs peuvent être organisés de différentes façons. L'exemple qui suit est celui dit de « La Grande Roue » : il faut exclure « Le mat », placer au centre XXI, « Le monde », et faire graviter autour les autres Arcanes, sur deux lignes. La ligne supérieure comprend les lames de I à VIIII, la ligne inférieure, XVIIII à XI. Ainsi I fait face à XVIIII, II à XVIII, etc. XX et X font la jonction entre les deux lignes. Dans cet arrangement « Le Pape » fait face au « Diable »... « Le mat » s'intègre partout ou nulle part.

Ce système permet également d'arrimer les Arcanes mineurs.


Les Arcanes Mineurs
Ils sont au nombre de 56. Leur structure se fonde sur les 4 couleurs : le bâton , la coupe , l’épée , le denier , qui sont devenues par la suite (dans le jeu moderne) : le carreau ♦, Cœur ♥, le Trèfle ♣ et le pique ♠.

Selon un des nombreux systèmes de correspondances existants avec les quatre éléments, le Bâton est associé à l’air, la Coupe à l’eau, l’Épée au feu et le Denier à la terre. On trouve également ces couleurs dans le jeu de l'Aluette.

Ces 56 Arcanes se regroupent ainsi : 40 cartes numérales et 16 figures ou Honneurs. Les 40 cartes numérales regroupées en quatre couleurs sont composées de dix cartes numérotées de 1 à 10 (le 1 étant l’As).

Il y a 4 types d’Honneurs - Roi, Reine, Cavalier [Chevalier] et Valet - ce qui donne un total de 16. Chaque couleur comprend donc 14 lames. Sur la Grande Roue du Tarot, les Bâtons s’arriment aux Arcanes majeurs numérotés de I à IV ; les Épées vont avec VI à IX ; les Coupes avec XIV à XI et les Deniers avec XIX à XVI.


Source : Wikipédia.org
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